14 décembre 2009

L'étrangleur d'Edimbourg, Ian Rankin

John Rebus parcourait la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais, trop occupés à mitrailler les temples dorés du passé. Édimbourg était une ville d'apparences ; le crime n'y était pas moins présent, tout juste plus difficile à repérer. Édimbourg était schizophrène, la ville de Jekyll et Hyde, bien entendu, mais aussi celle de Deacon Brodie, des manteaux de fourrure sans petite culotte, comme on disait à Glasgow. Mais c'était aussi une petite ville. Un avantage pour Rebus. Il traqua sa proie dans les bars à voyous, dans les lotissements où le chômage et l'héroïne tenaient lieu de blason, parce qu'il savait que quelqu'un d'aguerri saurait survivre dans cet anonymat. Jetant un coup d'œil à la ronde, il vit qu'il avait atterri au cœur du désespoir.
+ L'enquête est bien menée, le suspense conservé jusqu'au bout. Sans dévoiler la fin, le métier du meurtrier n'est pas courant et m'a bien plu.
- Je n'ai pas aimé le personnage de Rebus (c'est embêtant, vu que c'est le personnage principal). Je l'ai trouvé plat, et ses multiples traumatismes du passé ne le rendent pas plus sympathique. En fait, il m'a fait penser à Jack dans Lost : un héros banal.

L'étrangleur d'Edimbourg, Ian Rankin
Editeur : Le Livre de Poche
Collection : Thrillers
Paru en 2004
286 pages
6.10 €
ISBN 2-253-09055-7

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