16 août 2008

Y a du monde au portillon (one shot), François Duprat & Gilles Aris


 
- Tu sais JPF, le problème dans notre vie, c'est ce bureau.
- Là, je veux bien te croire Robert.
Jean-Pierre François travaille à l'Entreprise. Après 5 ans d'études fructueuses, le voilà à classer des milliers de fiches selon leur nombre pair ou impair. Des activités de l'Entreprise, il ne connaît rien. Pris d'un doute sur l'utilité de son travail, il décide de commettre une erreur et d'attendre de voir si cela explose... Le changement apparaîtra sous la forme d'une jolie rousse prénommée Martine, qui fait perdre la tête à tous les hommes qu'elle rencontre.
Pas convaincue...

☼ Scénario :  Malgré cette idée intéressante, je n'ai pas du tout aimé l'histoire. Je m'attendais à une critique de la vie de l'entreprise, à des parcours initiatiques, des prises de conscience... tous les éléments sont là, mais ils dérapent très vite dans un mélange boueux de sentiments et d'absurde (ben oui, parce qu'à un moment, Robert habite dans le ventre de Martine, et JPF et ses 3 avatars viennent le déloger. Mais ça c'était avant que le DRH déguisé en lapin s'en mêle et que la mère de Martine, qui habite également dans son ventre, pique une grosse colère.)
☼ Dessin : sympathique et charmant.
☼ Couleurs : parfois vives, parfois pastel, elles distinguent la réalité de l'imaginaire de façon agréable.

+ Le costume de lapin du DRH... je veux le même ! Et les blagues de Robert, qui sont tellement nulles qu'elles en deviennent drôles.
 - J'ai vraiment eu du mal à accrocher au récit, comme dans Un regard par dessus l'épaule de Tony Sandoval et Pierre Paquet. Trop bizarre, trop absurde...

Commentaire général : une bande dessinée qu'il n'est pas indispensable de lire...

Y a du monde au portillon, François Duprat & Gilles Aris
Éditeur : Éditions Carabas
Paru en 2010
80 pages
15 €
ISBN 978-2-351-00602-3
One shot

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