La démocratie dans Globalia est universelle et parfaite, tous les citoyens ont droit au " minimum prospérité " à vie, la liberté d'expression est totale, et la température idéale grâce aux canons à beau temps placés aux quatre coins des verrières protectrices. Les Globaliens jouissent d'un éternel présent et d'une éternelle jeunesse . Évitez cependant d'en sortir car les non-zones pullulent de terroristes et de mafieux. Évitez aussi d'être, comme Baïkal, atteint d'une funeste " pathologie de la liberté ", vous deviendriez vite l'ennemi public numéro un pour servir les objectifs d'une oligarchie vieillissante dont l'une des devises est : " Un bon ennemi est la clef d'une société équilibrée".
J'ai aimé !
+ Une anticipation originale et une histoire qui tient la route jusqu'au bout. Le complot totalement machiavélique dont est victime le "méchant" (dont je ne vous révèlerais pas le nom pour ne pas gâcher la fin de l'histoire) est proprement effrayant. En bon roman d'anticipation, il rempli son rôle: dénoncer les tendances extrêmes de notre société et nous faire réfléchir sur le devenir de l'humanité. Plein de bonnes trouvailles et une dérision à toute épreuve.
- J'ai beaucoup aimé mais 1984 d'Orwell reste pour moi LE livre d'anticipation. L'histoire entre Kate et Baïkal est hum... ça pue le romantisme éthéré mais je crois que décidément, l'amour dans les romans ne m'emballe pas.
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