- Ecoute, je ne voudrais pas citer de noms, mais - cela remonte déjà à plusieurs années - un banquier d'affaire n'a pas réussi à faire entrer son fils dans une école maternelle renommée. Apparemment, il y a eu un scandale au sujet de l'aptitude du garçon à peindre avec ses doigts. [...] Disons que quand il a eu cinq ans il a dû s'inscrire dans... dans une école publique. - Dieu n'existe donc pas, gémis Boris Ivanovich. [...] - N'ayant pas acquis les connaissances de base dans des matières telles que le la décoration de pots de yaourts ou le collage de gommettes, le garçon n'était pas du tout préparé aux cruautés de la vie, enchaîna Siminov. Résultat, il a occupé des postes subalternes, puis a commencé à chaparder des objets à son employeur parce qu'il s'était mis à sérieusement picoler. Évidemment, le chapardage a conduit au vol, et tout cela s'est terminé par l'assassinat et le dépeçage de sa propriétaire. A sa pendaison, le garçon a déclaré que tout avait commencé à aller de travers le jour où il avait été refusé dans une bonne maternelle."
Pas convaincue...
+ Beaucoup de ces nouvelles qui ne font pas plus de 5 ou 6 pages sont drôles, cyniques et surtout complètement loufoques.
- J'ai fini par m'en lasser, à croire que trop de burlesque tue le burlesque... De plus, Woody Allen cite énormément de références culturelles américaines et juives, ce qui est à la longue fatiguant car il ne prend pas la peine de les expliquer.
L'erreur est humaine, Woody Allen
Éditeur : J'ai Lu
Paru en 2008
222 pages
6 €
ISBN 978-2-2900-0735-8
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