Richard Junkin est un raté. Ancienne gloire universitaire de football, pathétique vendeur de voitures amoureux de la fille de son boss, il n'a réussi qu'une chose dans sa vie : devenir accroc au jeu. Embarqué dans la folie rebelle de cette fille qu'il est chargé de protéger de ses propres excès, Richard va se perdre dans un monde qui n'est pas le sien : celui des hommes qui ont réussi. Sale fric... Ou comment un pauvre looser tente de trouver sa place dans un monde qui n'a pas besoin de lui.
J'ai aimé !
☼ Scénario : Sale fric est un comic dense à l'ambiance très sombre. Le scénario est simple, facile à comprendre car il n'y a pas beaucoup de personnages. Nous suivons les errances de "Junk", personnage auquel je me suis très vite attachée (j'aime bien les ours mal léchés). En revanche, la mise en case n'est pas toujours aisée à suivre.
☼ Dessin & couleurs : entièrement un noir et blanc, ce comic possède une atmosphère très particulière qui est loin d'être déplaisante mais qui peut en rebuter plus d'un. Victor Santos possède un trait singulier qui m'a parfois dérangée, notamment dans sa façon de dessiner les personnages. Certaines perspectives m'ont paru fantaisistes, peu agréable à l'oeil, et je n'ai pas toujours saisi exactement ce qui était représenté à cause de ce noir et blanc qui manque parfois de détails ou de précision.
+ Un joli nombre de pages pour un prix riquiqui !
- Je n'ai pas été complètement embarquée dans le récit, j'ai même un peu lâché dans les dernières pages.
Commentaire général : un comic intéressant que je suis contente d'avoir découvert, bien que je ne sois pas enthousiasmée par les graphismes.
Même si tu n'as pas été totalement emballé, je dois avouer que tu m'as donné grandement envie de le lire.
RépondreSupprimerD'autant plus que j'avais beaucoup aimé la série 100 bullets signée Azzarello également.
Merci pour la découverte ^^
A voir... Ce comic me tente bien... :)
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