Sur la neige je glisse, je me promène dans les bois blancs et glacés. Mon papa me fait découvrir le monde invisible des animaux qui vivent sous la neige, et me raconte comment ils passent l'hiver en attendant que les beaux jours reviennent. Je suis émerveillée de découvrir tout ce monde et d'apprendre à reconnaître les traces de sa présence. Veux-tu me suivre à la découverte des animaux qui vivent sous la neige ?
Pas convaincue...
Entre deux albums tapageurs consacrés au Père Noël, l'Athenaeum a reçu ce titre qui se démarque par sa sobriété et ses lignes épurées. Je me suis donc tout naturellement dirigée vers cette lecture de saison à la couverture intrigante mais en retournant l'album pour lire la 4° de couverture, me voici déjà en train de grincer des dents. Pourquoi ? Parce que je trouve que ce résumé en dit beaucoup trop. J'aime être surprise et étonnée par les histoires, notamment lorsque celles-ci s'adressent aux enfants. La part de mystère est toujours excitante. Ici, j'ai trouvé le ton trop docte et descriptif.
Malgré ce premier petit accrochage, j'attaque ma lecture de bon cœur. J'ai beaucoup apprécié la simplicité des graphisme, le calme et la douceur qui s'en dégage. En revanche, je n'ai pas du tout accroché au texte... Le vocabulaire m'a semblé beaucoup trop compliqué pour une lecture à des petits (je doute même que certains adultes comprennent tous les mots). Peut-être l'auteur a-t-il chercher à transmettre un savoir, à inclure une dimension documentaire dans cet album, mais l'on se heurte trop fréquemment à des termes tels que "mulots sylvestres" ou "stalactites". De plus, la narration à la première personne ne semble pas naturelle. Heureusement, l'auteur a inclus à la fin de son récit une double pages explicative sur les animaux croisés au fil des pages ainsi que sur leurs habitudes en hiver. Cette note est très intéressante, y compris pour les parents.
Le jeu sur la typographie ne m'a pas convaincue. Il se révèle trop ponctuel, erratique ; il aurait fallu assumer totalement et jouer davantage sur cette corde.
Le procédé narratif joue sur le parallèle entre "sous" et "sur" de façon intéressante. le rythme est répétitif, berçant, loin d'être désagréable.
En bref : un album en demi-teinte, plutôt décevant. Pas incontournable !
(J'essaierai de vous mettre d'autres images mais il n'y a encore rien de disponible sur le net vu que l'album vient de sortir)
Tout un monde sous la neige, Kate Messner & Christopher Silas Neal
Éditeur : Gründ
Paru en 2011
30 pages
9.95 €
ISBN 9782324000478
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