Les 24h de la BD, c'est terminé ! Cette édition aura réuni à Lyon pas moins de 31 participants, dont 17 encore en vie à la fin de l'aventure. 546 planches ont été produites, soit une moyenne de presque 18 par auteur ! Félicitations à tous... Vous pouvez retrouver leur chouette travail ici. Et pour conclure cette belle odyssée, quelques clichés commentés...
Arrivée 10h dans les locaux de l'ECAM de Lyon. Je frôle le décès après les 235 565 marches montées pour y parvenir, sans compter les indications farceuses de Sandrine Deloffre, coordinatrice de LyonBD, qui m'ont un peu égarée. Le camarade Xavier est déjà là, et nous sympathisons rapidement autour du babyfoot (il faut bien tester le matériel, que voulez-vous !). Sandrine et Christophe Mathieu, secrétaire général de l'ECAM arrivent peu après, et nous entreprenons de monter joyeusement ce qui sera le théâtre de ces prochaines 24h. La salle est vaste, bien située (vue sur Lyon et au loin, le Mont Blanc !), claire... mais frisquette ! Maman Sandrine envoie un petit message FB à ses ouailles pour leur dire de prendre une petite laine. Les tables sont dégueulasses, mais rien n'entache notre bonne humeur, et nous nettoyons cacas de pigeon et flaques de bière séchée avec ardeur. Nous sommes bientôt rejoints par Lucie et Morgane, deux bénévoles au top !
Éléments primordiaux : un baby-foot, une table de ping-pong, et une tireuse...
de Ninkasi (les amateurs se reconnaîtrons). Je les sens bien, moi, ces 24h BD...
de Ninkasi (les amateurs se reconnaîtrons). Je les sens bien, moi, ces 24h BD...
Sandrine monte le matériel qui nous servira à numériser l'ensemble
des planches produites pendant les 24h, et crie des "youpi !"
quand elle s'aperçoit que tout fonctionne. Pourvu que ça dure...
des planches produites pendant les 24h, et crie des "youpi !"
quand elle s'aperçoit que tout fonctionne. Pourvu que ça dure...
L'espace d'un instant, je me prends pour une personnalité
reconnue mondialement... (pour Ben Lebègue en fait ! :D)
reconnue mondialement... (pour Ben Lebègue en fait ! :D)
13h30, les auteurs arrivent doucement et s'installent. Beaucoup de crayons, de pochettes à dessins, d'ordinateurs ; quelques boîtes d'aquarelles et feutres, tablettes graphiques, et même une table lumineuse... (sinon, mon anniversaire c'est le 29 novembre, hein.).
15h, tous les participants ou presque ont pris place. L'assemblée frémit, s'impatiente ; l'ambiance est décontractée et bon enfant. Soudain, ça y est : Lewis Trondheim apparaît en grand sur l'écran pour annoncer en direct d'Angoulême la contrainte de cette édition. Et quelle contrainte : réaliser un récit de 24 planches en 24h, à partir des 90 dernières photos instagram de Boulet. Dans les rangs lyonnais, ça s'agite, ça murmure, ça soupire... Le thème de ces 24h n'est apparemment pas au goût de tout le monde, mais les auteurs se jettent vaillamment dans la bataille.
Arnaud a déjà plein d'idées !
Très vite, des reproductions papier des 90 clichés circulent et sont découpés afin d'être manipulés par les auteurs. Il y a la version organisée...
... et la version bordel ! Dans la salle, l'ambiance est à la concentration ; le babyfoot et le ping-pong sont muets pour ne pas déranger l'ambiance studieuse.
19h30, c'est l'heure de la pause fajitas ("fajitas, ça fait du bien bien par où ça passe !"). Olivier Jouvray est méga concentré : la bouffe, c'est sacré...
Vers 20h, Jeoffrey et Timothée, tous deux étudiants à Émile Coh, ont attaqué leurs premières planches au propre. Les bénévoles circulent entre les tables pour jeter de timides coups d'œil aux travaux réalisés ou live-tweet de façon acharnée. L'ouverture du bar (et de sa formidable tireuse Ninkasi) marque la pause, et la soirée se poursuit dans un joyeux brouhaha entrecoupé du très persistant générique des presque-live, menés d'une main de maître par Marc et Tony (qui m'offrent un moment d'une émotion rare !).
Je quitte les lieux vers minuit pour prendre quelques heures de repos bien mérité, en songeant fort à nos petites auteurs pour qui la nuit promet d'être longue...
Le lendemain, 9h. Les rangs se sont clairsemés et les yeux sont tout petits, mais 17 auteurs sont encore dans la course. Je relais Lucie, exténuée, à la numérisation qui va bon train. Ben Lebègue abandonne le navire, et en profite pour embêter allègrement ses petits camarades. Vers 11h, Sandrine décide de remotiver les troupes avec une ambiance musicale du tonnerre. A 14h59, Philippe Brocard, Président du Lyon BD Festival, amorce le décompte : c'est la fin de l'épreuve pour les auteurs. L'impression est mitigée car beaucoup n'ont pas eu le temps de faire leurs 24 planches, mais dans l'ensemble, tous sont contents d'avoir participé au challenge.
Arnaud est catégorique : "Non, je veux pas partir !"
L'heure est au démontage express puisque l'orga' de LyonBD saute dans le train de 16h direction Angoulême pour de nouvelles aventures. Malgré la fatigue, la salle est pliée en un temps record ; on s'échange les adresses mail, les pseudos twitter ou facebook, et surtout, on promet de se retrouver bien vite pour le Lyon BD Festival en juin prochain !
Un grand merci à tous ces gens qui ont fait de ces 24h une expériences formidable : Sandrine, Mathieu, Christophe, Xavier, Lucie, Morgane, Hugo, Arnaud, Charlotte, Marion, Emy, Jeoffrey, Thomas, Marc, Tony, Timothée, Ben, Olivier et Jérôme, Patrice, Olivier, Jean-Pierre, Eulalie... Retrouvez d'autres photos et vidéos sur le blog de LyonBD !
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