Shanghai, cité de la Poussière Rouge. Dans cet ensemble de maisons traditionnelles, les habitants aiment se réunir dans l'une des allées pour leur "conversation du soir". De la prise de pouvoir du Parti communiste en 1949 jusqu'à la période actuelle du "socialisme à la chinoise ", en passant par la Révolution culturelle, chacun tisse son récit. Travail, précarité, ambition et amour se déclinent selon la grammaire socialiste, car rien n'échappe à l'idéologie.
+ Qiu Xiaolong dresse un portrait lucide de l'évolution politique, sociale et économique de la Chine à travers le quotidien des habitants de la Cité de la Poussière Rouge. Le récit est construit en petits chapitres qui se suivent chronologiquement et qui s'attachent à un personnage différent à chaque fois. J'ai beaucoup appris en lisant ce recueil qui se veut avant tout fidèle à la réalité, notamment concernant l'emprise idéologique qui marqua et marque encore la Chine. Le ton est tantôt grinçant, tantôt absurde, souvent teinté d'un cynisme décapant ; le style recherché et agréable.
- Je n'ai pas été particulièrement accrochée par les récits de Qiu Xiaolong. Bien qu'ils soient instructifs, je ne suis guère sensible au pays, à ses coutumes et à son histoire. J'ai toujours été beaucoup plus attirée par l'Afrique ou l'Amérique du Sud que par l'Asie.
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