La fonction du balai, David Foster Wallace

Lenore Beadsman a 24 ans et une vie bien compliquée : son arrière grand-mère s’est évadée de sa maison de retraite – en compagnie de vingt autres patients et cinq membres du personnel, son perroquet, Vlad l’empaleur, jusque-là aussi silencieux que goulu, s’est soudain mis à ânonner des citations de la bible, et son petit ami (et patron) Rick Vigorous – impuissant notoire et ridiculement membré – s’est mis en tête de se «l’approprier» psychologiquement parlant, à défaut de pouvoir la posséder sur le plan physique.

La prochaine fois, je m'abstiens...

+ J'ai beaucoup aimé le côté absurde de certaines situations, et la critique féroce du monde qui nous entoure. Les personnages sont complètement loufoques et profondément tristes. Cette ambiguité m'a beaucoup plue.

- Je reste malheureusement très déçue par ce livre. Les interminables passages de psychologie bidon alourdissent le récit et rendent la lecture fastidieuse. La fin (si on peut appeler cela une fin) n'apporte aucun éclairage sur un des aspects essentiels du roman, à savoir la disparition de l'arrière grand-mère de Lénore. Le récit part dans tous les sens pour n'aboutir finalement à rien. L'ambiance général de ce roman est au désordre, au chaos.

La fonction du balai, David Foster Wallace
Éditeur : Au diable Vauvert
Paru en 2009
588 pages
27 €
ISBN 978-2-84626-205-7