Le gouvernement des États-Unis a prévenu : dans deux semaines, terrorisme et crime organisé seront éradiqués de la surface du globe. Le gouvernement s’apprête à diffuser une onde censée annihiler les pulsions délinquantes de la population. Dans le même temps, il s’apprête à mettre fin à l’argent liquide, en instituant un système de cartes magnétiques. Deux révolutions qui ne font pas forcément les affaires des criminels endurcis... Graham, voyou notoire, monte sa dernière affaire et tente de réaliser "le" casse du siècle.
☼ Scénario : malheureusement, je suis restée plutôt insensible à ce scénario qui avait tout pour me plaire. J'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans l'histoire, et, pire que tout, je ne l'ai pas réellement comprise... J'ai dû lire deux fois le premier opus pour saisir globalement le scénario. The last days of American Crime m'est apparu comme une suite d'évènements et de personnages sans rapport entre eux, aux histoires personnelles obscures et complexes. La faute revient à la mise en case et aux dialogues éclatés car j'ai adoré le graphisme percutant de cette BD. J'ai finalement eu l'impression persistante que le scénariste maîtrisait -évidemment- parfaitement son récit mais qu'il n'arrivait pas à distinguer ce qui avait besoin d'être dit pour que le lecteur puisse appréhender correctement son univers de ce qu'il pouvait laisser rester implicite.
☼ Dessin : Le dessin m'a rappelé d'autres artistes comme Barbara Canepa ou Loish. Les traits sont fluides, parfois imprécis pour laisser une plus grande place au mouvement. J'ai particulièrement apprécié les cadrages et les perspectives sous lesquelles sont représentés les personnages, assez inhabituels (et véritables casses-têtes pour la dessinatrice amatrice que je suis ^^).
☼ Couleurs : voici un exemple réussi -en tout cas que j'apprécie- de travail par ordinateur. Les couleurs sont franches et chatoyantes, l'effet final de fondu très plaisant à l'oeil.
+ Les carnets graphiques d'un dizaine de pages à la fin de chaque tomes sont très sympathiques et permettent de se rendre compte des recherches et de l'évolution du travail de l'illustrateur.
+ Les carnets graphiques d'un dizaine de pages à la fin de chaque tomes sont très sympathiques et permettent de se rendre compte des recherches et de l'évolution du travail de l'illustrateur.
- Un prix exorbitant pour aussi peu de matière ! Ça ressemble fort à du foutage de gueule...
Commentaire général : une déception... j'ai le sentiment d'être passée à côté de quelque chose et je déteste ça !
The Last Days of American Crime (1), Rick Remender & Greg Tocchini
Éditeur : Emmanuel Proust Éditions
Collection : Atmosphère
Paru en
50 pages
14.95 €
ISBN
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