Patty a décidé une fois pour toutes d’être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple « bobo » par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d’abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l’histoire de ce trio, et capture le climat émotionnel, politique et moral des Etats-Unis de ces 30 dernières années, dans une tragi-comédie d’une incroyable virtuosité. Comment vivre ? Comment s’orienter dans une époque qui semble devenue folle ? Jonathan Franzen relève le défi et tente de répondre à cette question, avec cette histoire d’un mariage d’une implacable cruauté.
J'ai aimé !
Je tiens tout d'abord à remercier l'équipe de Princeminister qui a donné la chance aux blogueurs de pourvoir découvrir et chroniquer des titres de la rentrée littéraire.
Freedom a fait beaucoup de bruit lors de cette rentrée littéraire. Véritable phénomène aux États-Unis, il a pourtant fait un tollé en Angleterre : une version hasardeuse et bourré de coquille en serait responsable. Depuis sa sortie, les avis mitigés fleurissent sur la blogosphère et dans la presse. Que penser alors de ce pavé à la couverture sobre et délicate ? J'ai essayé, pour ne pas être trop influencée et conserver ma part d'objectivité dans ma subjectivité (oui oui, c'est ça), d'éviter de lire au maximum les avis de mes compatriotes lecteurs, bibliothécaires et libraires.
J'ai donc attaqué ce roman sans à priori ou attente particulière, et tant mieux : cela m'a évité d'être déçue. Sans être complètement séduite, j'ai apprécié cette lecture inhabituelle qui dissèque avec minutie la façon d'être parent mais également celle d'être enfant. Au-delà d'une chronique de la vie américaine, c'est une véritable fresque familiale qui est au centre du récit. Le rythme est lent (beaucoup trop lent au goût de certains comme j'ai pu le lire ensuite sur de nombreux blogs), les procédés de narration parfois répétitifs et lassants, mais quelle meilleure façon de nous plonger dans la routine d'une vie somme toute banale ?
L'auteur possède une plume fine et un véritable talent pour l'analyse et les descriptions des tourments qui agitent l'âme humaine. L'humour, certes grinçant mais si lucide, n'est jamais bien loin. Je me suis attachée peu à peu aux personnages qui semblent si familiers, qui pourraient être mes voisins de pallier. En revanche, ma lecture a été gouvernée par une sorte de neutralité, de recul qui m'a empêché de me passionner réellement pour les "aventures" de la famille Berglund. Leur histoire se déroulait sous mes yeux de telle façon que j'avais vraiment l'impression de n'être que spectatrice des drames qui se nouait ; aucun sentiment puissant ne m'a traversé lors de cette lecture. Voici pourquoi j'ai eu beaucoup de mal à écrire cette chronique et à parler de mes impressions.
Finalement, je me suis surprise à refermer le roman avec une pointe de regret de ne pouvoir continuer à partager le quotidien des Berglund, plus par habitude que par véritable intérêt. J'ai pourtant globalement aimé cette lecture grâce à la plume sensible et juste de l'auteur.
Freedom a fait beaucoup de bruit lors de cette rentrée littéraire. Véritable phénomène aux États-Unis, il a pourtant fait un tollé en Angleterre : une version hasardeuse et bourré de coquille en serait responsable. Depuis sa sortie, les avis mitigés fleurissent sur la blogosphère et dans la presse. Que penser alors de ce pavé à la couverture sobre et délicate ? J'ai essayé, pour ne pas être trop influencée et conserver ma part d'objectivité dans ma subjectivité (oui oui, c'est ça), d'éviter de lire au maximum les avis de mes compatriotes lecteurs, bibliothécaires et libraires.
J'ai donc attaqué ce roman sans à priori ou attente particulière, et tant mieux : cela m'a évité d'être déçue. Sans être complètement séduite, j'ai apprécié cette lecture inhabituelle qui dissèque avec minutie la façon d'être parent mais également celle d'être enfant. Au-delà d'une chronique de la vie américaine, c'est une véritable fresque familiale qui est au centre du récit. Le rythme est lent (beaucoup trop lent au goût de certains comme j'ai pu le lire ensuite sur de nombreux blogs), les procédés de narration parfois répétitifs et lassants, mais quelle meilleure façon de nous plonger dans la routine d'une vie somme toute banale ?
L'auteur possède une plume fine et un véritable talent pour l'analyse et les descriptions des tourments qui agitent l'âme humaine. L'humour, certes grinçant mais si lucide, n'est jamais bien loin. Je me suis attachée peu à peu aux personnages qui semblent si familiers, qui pourraient être mes voisins de pallier. En revanche, ma lecture a été gouvernée par une sorte de neutralité, de recul qui m'a empêché de me passionner réellement pour les "aventures" de la famille Berglund. Leur histoire se déroulait sous mes yeux de telle façon que j'avais vraiment l'impression de n'être que spectatrice des drames qui se nouait ; aucun sentiment puissant ne m'a traversé lors de cette lecture. Voici pourquoi j'ai eu beaucoup de mal à écrire cette chronique et à parler de mes impressions.
Finalement, je me suis surprise à refermer le roman avec une pointe de regret de ne pouvoir continuer à partager le quotidien des Berglund, plus par habitude que par véritable intérêt. J'ai pourtant globalement aimé cette lecture grâce à la plume sensible et juste de l'auteur.
Freedom, Jonathan Franzen
Éditeur : Éditions de l'Olivier
718 pages
24 €
ISBN 9782879296579
Éditeur : Éditions de l'Olivier
718 pages
24 €
ISBN 9782879296579
Très bel avis qui donne envie!
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