Dans les vestiges calcinés du domicile d’un scientifique discret, l’agent Monica Jansson découvre un curieux gadget : un boîtier abritant du fil de cuivre, un commutateur et… une pomme de terre. Ce « Passeur » est la porte d’entrée universelle que tout un chacun peut fabriquer pour accéder à une infinité de Terres parallèles sans présence humaine : il suffit d’un pas, un seul pas, vers l’est ou vers l’ouest.
La découverte de cette « Longue Terre » sans limites va bouleverser à jamais l’humanité. Si une ère nouvelle s’ouvre aux pionniers, les gouvernements sont moins enthousiastes à la perspective de tous ces mondes incontrôlables. Et que de questions sans réponse ! Auxquelles certains vont s’atteler. La plus improbable des missions d’exploration se prépare. A bord d’un dirigeable prennent place Josué Valienté, un jeune homme doué du talent de passer d’un monde à l’autre sans assistance mécanique, et Lobsang, une intelligence artificielle extravagante qui fut un réparateur de motocyclettes tibétain dans une vie antérieure.
Pas convaincue...
Pas convaincue... mais ! Car oui, il y a un mais, et de taille : j'ai beaucoup aimé les prémices de cette histoire qui promet des développements plus qu'intéressants, même si ce premier tome ne m'a plu que très moyennement. Difficile chronique donc, puisque je dois arriver à vous convaincre de la qualité future (du moins espérée !) d'une histoire dont je pressens un potentiel énorme tout en soulignant toute les failles de cette lecture...
Signalons d'abord que je ne suis absolument pas familière du travail de Stephen Baxter, que je ne manquerai pas de découvrir prochainement, ne serait-ce que pour estimer la part de chaque auteur dans ce récit collaboratif. J'ai cru parfois déceler, et je puis l'affirmer avec une certaine force, la patte de Pratchett, notamment dans les petits clins d'œils humoristiques qui parsèment le roman. Loin de ressembler de près ou de loin à un tome du Disque-Monde, La Longue Terre nous surprend quelques fois par cet humour très british, à la fois pince-sans-rire et absurde, qui participe à la renommée de Terry Pratchett.
Si l'idée de mondes parallèles accessibles à l'aide d'un dispositif d'une simplicité enfantine m'a immédiatement émerveillée, ce tome manque de souffle à mon goût. L'idée est bonne, les personnages prometteurs, le style agréable, mais l'ensemble piétine et l'on a du mal à savoir où les auteurs ont décidé de porter leur récit. Bien que je ne me sois pas ennuyée lors de la lecture, j'ai trouvé l'ensemble longuet, trop contemplatif. L'histoire s'accélère lors des cent dernières pages, de manière presque trop abrupte comparée au rythme auquel nous avaient habitué Baxter et Pratchett jusqu'ici ; on touche de plus aux concepts théoriques qui gouvernent l'existence de ces mondes parallèles, et j'aurais aimé que notre duo s'y attarde davantage.
Les deux auteurs ont signé pour trois romans ; le second tome, The Long War est paru en anglais le 20 juin 2013 et The Long Mars est prévu en anglais pour le 19 juin 2014. Même si (ou plutôt parce que) je reste sur ma faim avec La Longue Terre, je lirai -et apprécierai !- sans doute la suite... (et un grand merci à Mike pour ce cadeau d'anniversaire qui ne m'a pas laissé indifférente !)
Signalons d'abord que je ne suis absolument pas familière du travail de Stephen Baxter, que je ne manquerai pas de découvrir prochainement, ne serait-ce que pour estimer la part de chaque auteur dans ce récit collaboratif. J'ai cru parfois déceler, et je puis l'affirmer avec une certaine force, la patte de Pratchett, notamment dans les petits clins d'œils humoristiques qui parsèment le roman. Loin de ressembler de près ou de loin à un tome du Disque-Monde, La Longue Terre nous surprend quelques fois par cet humour très british, à la fois pince-sans-rire et absurde, qui participe à la renommée de Terry Pratchett.
Si l'idée de mondes parallèles accessibles à l'aide d'un dispositif d'une simplicité enfantine m'a immédiatement émerveillée, ce tome manque de souffle à mon goût. L'idée est bonne, les personnages prometteurs, le style agréable, mais l'ensemble piétine et l'on a du mal à savoir où les auteurs ont décidé de porter leur récit. Bien que je ne me sois pas ennuyée lors de la lecture, j'ai trouvé l'ensemble longuet, trop contemplatif. L'histoire s'accélère lors des cent dernières pages, de manière presque trop abrupte comparée au rythme auquel nous avaient habitué Baxter et Pratchett jusqu'ici ; on touche de plus aux concepts théoriques qui gouvernent l'existence de ces mondes parallèles, et j'aurais aimé que notre duo s'y attarde davantage.
Les deux auteurs ont signé pour trois romans ; le second tome, The Long War est paru en anglais le 20 juin 2013 et The Long Mars est prévu en anglais pour le 19 juin 2014. Même si (ou plutôt parce que) je reste sur ma faim avec La Longue Terre, je lirai -et apprécierai !- sans doute la suite... (et un grand merci à Mike pour ce cadeau d'anniversaire qui ne m'a pas laissé indifférente !)
La Longue Terre, Terry Pratchett & Stephen Baxter
Éditeur : L'Atalante
Collection : La Dentelle du Cygne
Paru en 2013
384 pages
21 €
ISBN 978-2-84172-637-0
Je suis une grande fan de Pratchett, alors rien que pour lui, je lirais n'importe quoi :)
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