Raven, 16 ans, est une originale, avec son look gothique et son esprit rebelle. Elle vit à Dullsville, la ville de l'ennui. C'est bien simple: il ne s'y passe jamais rien et tout le monde se connaît depuis toujours. Enfin, c'était vrai avant l'événement du siècle: de nouveaux habitants emménagent au sommet de la colline, dans le manoir étrange et prétendument hanté qu'on croyait abandonné depuis des lustres. Qui sont ces gens ? Et surtout, qui est le beau, sombre et insaisissable Alexander Sterling ? Si les rumeurs disent vrai, ce sont des vampires. Raven, qui rêve d'un baiser avec un vampire depuis la maternelle, est prête à risquer sa vie pour découvrir la vérité.
La prochaine fois, je m'abstiens...
Nullement découragée par le (allez, j'ose, tant pis si je me fait flageller) très médiocre Journal d'un vampire de L.J. Smith, j'attaque cette lecture sans attente particulière si ce n'est passer un bon moment ou sourire un peu. Et bien c'est encore totalement raté ! Je savais plus ou moins à quoi m'attendre puisqu'une collègue, cependant plus enthousiaste que moi sur ce roman, m'avait prévenue du caractère caricatural de cet ouvrage. Je ne suis pas toujours contre les clichés, du moins pas lorsqu'ils sont bien amenés ou inclus avec une bonne dose d'humour ou d'auto-dérision... ce qui ne m'a pas du tout semblé être le cas ici.
Dès les premières pages, j'ai grimacé : l'ado pseudo gothique (nan parce qu'en réalité, elle fait plus mal habillé qu'autre chose) et cynique qui tombe amoureuse du nouveau voisin mystérieux, ça ne tient pas une seconde. D'autant plus que ce fameux voisin est en fait bien fade... L'aura "mystérieuse" qui l'entoure au départ fond comme une glace au soleil au fil des pages, et le fait qu'il soit un vampire ou non revêt finalement peu d'importance.
L'histoire passerait encore si l'humour et le style étaient au rendez-vous, mais je suis restée de marbre lors de cette lecture. J'ai trouvé les descriptions bien répétitives et lassantes ("elle avait des bottes noires, un gilet noir, du rouge à lèvre noir, un collier noir"... nan mais c'est bon, on a compris qu'elle était gothique, pas la peine de nous décrire tout ce qu'elle porte chaque jour ! ), le vocabulaire assez pauvre et les dialogues surfaits. Les personnages n'ont aucune profondeur ni charisme, l'héroïne n'arrive même pas à être attachante car elle accumule les comportements idiots ou ridicules qui m'ont donné envie de lui mettre des claques. Je n'arrive pas à mettre exactement de mots sur cette impression, mais Raven est typiquement le genre de fille que je ne supporte pas, celle dont la phrase type pourrait être : "Ouais t'as vu, j'suis trop une rebelle de la life ! Nan mais ça craint, ma mère elle est trop relou quoi ! Ouais, j'suis trop love du voisin, tmtc !" (*gloussements insupportables*)
Bref, des personnages ternes, une histoire cliché au possible et un style approximatif : un roman vite lu et vite oublié ! Je ne désespère pourtant pas de tomber sur la perle du genre qui va bouleverser mes à priori.
Vampire Kisses, tome 1, Ellen Schreiber
Éditeur : Castelmore Éditions
Paru en 2011
250 pages
12.90 €
ISBN 9782362310225
Raah je dois le lire pour un LC, et vu que ma bibliothèque ne le propose pas je dois l'acheter... Je pense que je vais m'abstenir et garder mes sous pour autre chose !
RépondreSupprimerDommage ... l'histoire ne me disait rien de toutes façons mais la couverture est pas mal ^^
RépondreSupprimerça me dit rien non plus tout ça!
RépondreSupprimerjuste pour te dire que j'adore tes petits bonhomme pour exprimer ton avis :)
Déjà qu'il m'attirait pas... Là c'est clair, je ne le lirai pas! Y en a marre des vampires à la fin...
RépondreSupprimerj'voulais trop l'acheter cet été mais là je sais plus trop
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