06 février 2013

Le désert du monde, Jean-Pierre Andrevon


Une assemblée silencieuse de cadavres, voilà ce que l'homme trouve à son réveil dans ce petit village en apparence si paisible...
Que s'est-il passé ?
Et surtout qui est-il, lui, et quelle place tient-il dans cet holocauste où il est le seul survivant ? Car l'homme est sans mémoire, il n'a pas de passé, pas d'identité. Son existence va désormais se confondre avec cette double quête : découvrir le passé du monde et retrouver son propre passé. Mais quand il y parviendra, ce sera trop tard, bien trop tard...
La prochaine fois, je m'abstiens...

N'ayant pas réussi à remettre la main sur mon ouvrage d'Alphonse Allais, Deux et deux font cinq, on n'est pas des bœufs pour le challenge ABC 2013 organisé par Nanet, j'ai pioché dans la bibliothèque de Choupinou, majoritairement achalandée en titres SFFF. J'y ai trouvé ce titre d'Andrevon, auteur que je n'avais pas encore découvert et figure majeure de la SF française. Ni une ni deux, je m'y suis plongée... et c'est un gros flop !

Ah, la fin du monde... Marronnier de la SF, thème casse-gueule dont peuvent sortir autant de pépites que de formidables plantages... Vous l'aurez deviné, c'est sans hésitation dans la seconde catégorie que je rangerai Le désert du monde, pour la simple et bonne raison que je me suis profondément ennuyée lors de cette lecture. J'ai eu d'ailleurs beaucoup de mal à aller jusqu'au bout, mais comme l'abandon n'est pas quelque chose que je pratique souvent, j'ai pris sur moi pour mieux vous concocter cette petite chronique acide (ou, des fois, dire du mal, ça fait du bien !)

Difficile pour Andrevon de faire plus médiocre sur un thème qui permet pourtant toutes les fantaisies. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un gros cliché : interludes de narration "mystérieuse", vocabulaire pseudo-technique et futuriste, héros stéréotypés et explications fumeuses... En plus d'être à l'origine déjà peu brillant, on sent vraiment que ce roman a (mal) vieilli. On pourrait encore pardonner le manque d'originalité si seulement le récit était bien mené, mais c'est loin d'être le cas : tout "suspense" est tué dans l'œuf, et une routine désagréable s'installe bien vite alors que de nombreuses questions entourent le réveil de l'homme et son environnement. Fuyez-donc, pauvres lecteurs, ce roman à l'histoire inexistante et au style insipide !

Le désert du monde, Jean-Pierre Andrevon
Éditeur : Denoël
Collection : Présence du futur
Paru en 1984
256 pages
7.40 €
ISBN 2-207-30235-0

3/26

2 mot(s) doux:

  1. Mouhaha, ta lecture était surement insipide mais ta chronique fait sourire. Dire du mal fait beaucoup rire. Promis je n'aurais pas de mal à fuir cette lecture ;)

    RépondreSupprimer
  2. J'ai adoré ce roman, lue il y à bien longtemps il ne m'a jamais quitté, certes on y retrouve les habituels balourdises qu'on retrouve autant chez K.Dick que chez Bradbury,mais ici une écriture soigné ajouté à de véritable réflexions philosophiques sous-jacente font de ce petit roman un putain de fucking génial chef d’œuvre.

    Non mais.

    Oh.

    Pas gentil.

    RépondreSupprimer

© Livr0ns-n0us, AllRightsReserved.

Designed by ScreenWritersArena