06 octobre 2009

L'acrobatie aérienne de Confucius, Dai Sijie

La journée du 1er février 1521 fut ensoleillée, à Pékin. Dans son palais, Sa Majesté - certains lecteurs doivent connaître son surnom : la Quinte Souveraine - présida l'audience matinale pour la dernière fois. Voilà un surnom qui mérite des éclaircissements : connu pour sa peur obsessionnelle de la mort, cet empereur apparaissait toujours, en public ou en privé, accompagné par quatre sosies qui, non seulement lui ressemblaient comme des gouttes d'eau, mais avaient atteint une telle perfection dans l'art de synchroniser leurs mouvements, leurs mimiques, leurs paroles que personne ne pouvait dire lequel d'entre eux était le vrai, pas même sa mère, ni l'Impératrice ou les concubines auxquelles il accordait ses faveurs, encore moins ses ministres.
J'ai aimé !

+ Une écriture fluide, et surtout une histoire très érotique et complètement hilarante ! La forme est originale puisque le roman se transforme en un simili de pièce de théâtre où les animaux, doués de parole, s'acharnent à détrôner un couple de rhinocéros dans le jeu de "qui aura le coït le plus long". Bref, complètement barré, léger et très rigolo !
- Honnêtement, je ne m'attendais pas du tout à ça, et j'ai été un peu perturbée par cette narration totalement surréaliste ! Bref, je déconseille ce livre à ceux qui pensent trouver un récit à la Balzac et la petite tailleuse chinoise, mais je le conseille à tout ceux qui veulent s'amuser !

L'acrobatie aérienne de Confucius, Dai Sijie
Éditeur : Flammarion
Paru en 2009
248 pages
19.30 €
ISBN 978-2-08-121313-5

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