Marc Alaux, éditeur, chante la splendeur de la steppe et donne sa vision du nomadisme. Sur l’infinie Terre des herbes, le voyageur éprouve sa liberté et restaure son lien avec la nature, tandis que le monde hospitalier des yourtes, où l’on vit au rythme des troupeaux, l’incite à redécouvrir le sens du partage.
Coup de cœur !
Il est des rencontres simples, franches et qui mettent du baume au cœur. C’est le cas de celles qui naissent immanquablement sur le stand des éditions Transboréal au Salon du Livre de Paris. A peine un an que cette petite maison d’édition est entrée dans ma vie, mais elle tient depuis une place de choix dans mes lectures, même si mon assiduité ou ma rapidité n’est pas toujours la plus zélée. Patrick Manoukian, Antoine Dectot, Emeric Fisset, David Lefèvre et maintenant Marc Alaux, tous ont su m’accorder du temps, de la confiance, de l’intérêt, bref, quelques paroles toujours enrichissantes.
La Vertu des steppes : Petite révérence à la vie nomade est paru en 2010 dans la collection Petite Philosophie du Voyage (qui, dans un genre très différent, est aussi chère à mon cœur que la collection Métamorphose de Soleil). Et Marc Alaux sait de quoi il parle ! Passionné de culture et d'histoire, il se lance dans des études d'archéologie puis réalise le rêve de sa vie en 2001, en s'envolant pour la première fois en Mongolie. Depuis, il n'a cessé de parcourir la steppe et de découvrir la mosaïque, qu'elle soit culturelle, linguistique ou climatique, qui caractérise cet espace qui a fasciné les hommes de tous temps. Lieu (ou plutôt non-lieu, car plonger dans le cœur de ces terres sauvages s'apparente parfois à une disparition) de liberté absolue ; enclave sauvage vierge de toute activité industrielle, terre de tradition et d'authenticité, où les peuples nomades perpétuent un mode de vie ancestral : autant d'images communément admises — et rêvées ! de cet horizon sans fin balayé par les vents, que Marc Alaux décrypte, analyse et parfois dément.
J'ai été très touchée par ce court texte très bien écrit, à la fois pragmatique et empli de poésie. On sent que Marc Alaux a mis beaucoup de son être dans ces quelques lignes. En refermant l'ouvrage, une constatation s'impose : se rendre en ces vastes territoires à la fois grandioses et hostiles, c'est d'abord se rencontrer soi-même, car la steppe possède ses propres codes temporels et spatiaux, qui forcent le voyageur à se redéfinir. La vertu des steppes est donc une magnifique plongée dans l'intime et dans la relation qu'entretient l'homme avec la nature, dont on ressort avec des images plein la tête et des envies d'ailleurs. Je tiens à dire un grand merci à Marc Alaux et aux éditions Transboréal qui, décidément, ne cessent de me faire vibrer.
J'ai été très touchée par ce court texte très bien écrit, à la fois pragmatique et empli de poésie. On sent que Marc Alaux a mis beaucoup de son être dans ces quelques lignes. En refermant l'ouvrage, une constatation s'impose : se rendre en ces vastes territoires à la fois grandioses et hostiles, c'est d'abord se rencontrer soi-même, car la steppe possède ses propres codes temporels et spatiaux, qui forcent le voyageur à se redéfinir. La vertu des steppes est donc une magnifique plongée dans l'intime et dans la relation qu'entretient l'homme avec la nature, dont on ressort avec des images plein la tête et des envies d'ailleurs. Je tiens à dire un grand merci à Marc Alaux et aux éditions Transboréal qui, décidément, ne cessent de me faire vibrer.
La vertu des steppes : Petite révérence à la vie nomade, Marc Alaux
Éditeur : Transboréal
Collection : Petite philosophie du voyage
Paru en 2010
89 pages
8 €
ISBN 978-2-36157-003-3
Allez hop, tu pars habiter dans la steppe !
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